Château Malartic Lagravière

Alfred-Alexandre et Michèle Bonnie acquièrent la propriété en 1997. Le couple Bonnie entreprend alors de remodeler le domaine. Chaque lot de terrain est étudiée, chaque cep contrôlé. Deux hectares de rouges sont arrachées mais l’on en plante huit sur les meilleures parcelles. Les rendements sont rigoureusement maîtrisés, pas plus de 45 hl/ha. La vigne est l’objet de toutes les attentions : aucun désherbage chimique, amendements d’origine végétale exclusivement, effeuillage en juillet pour améliorer l’aération et l’ensoleillement, vendanges vertes. Enfin, les vendanges sont faites à la main. De nouveaux chais et un nouveau cuvier sont construits. Ce dernier est d’ailleurs conçu de façon à ce que le raisin puisse être manipulé en douceur. Chaque parcelle est vinifiée séparément afin d’en extraire son originalité. Enfin, on procède à la sélection stricte des lots qui constitueront les assemblages. Le résultat ne s’est pas fait attendre. C’est une renaissance, la révélation d’une grande personnalité jusqu’ici en sommeil. Robert Parker dira en 2000 : «Cette propriété autrefois assez médiocre renaît sous la houlette d’Alfred-Alexandre Bonnie et propose désormais des vins s’imposant au nombre des meilleurs de l’appellation...».

 

RÉSERVE DE MALARTIC

Pessac-Léognan

Cabernet-sauvignon, merlot, cabernet franc

La robe est mauve à reflets noirs. Le nez est intense, complexe et racé. Il développe également des notes minérales et un fruité discrètement boisé. A l’agitation, l’ensemble s’intensifie pour donner encore plus de puissance, révélant déjà ainsi l’expression d’une très grande maturité. En bouche, l’attaque est ample, moelleuse et grasse. Racée, tant au niveau des tanins que des arômes, elle développe un beau fruité avec un équilibre exceptionnel. D’une belle charpente, l’ensemble est puissant, fin et complexe. La finale est longue et vive, accompagnée d’arômes de fruits mûrs. Le tout gardant une belle et profonde minéralité.